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Le numérique fait désormais partie intégrante de nos vies, au point d’être omniprésent. Mais son usage intensif a aussi un coût environnemental considérable. Heureusement, il est possible d’allier technologies et écoresponsabilité grâce à la sobriété numérique. En quoi consiste-t-elle et quels bénéfices peut-on en tirer ?

Qu’est-ce que la sobriété numérique ?

La sobriété numérique vise à limiter notre consommation de biens et services numériques aux seuls usages essentiels. Concrètement, il s’agit de s’interroger sur la pertinence de chaque email envoyé, de chaque recherche tapée dans un moteur, de chaque vidéo visionnée en ligne.

L’idée est de faire un usage plus raisonné, plus mesuré et plus utile du numérique. Moins de mails inutiles envoyés à tous, moins de stockage cloud pour des archives qu’on ne consulte jamais, moins de temps passé à scroller sur les réseaux sociaux, etc.

Des clics numériques pour soi… et la planète

Cette approche présente de nombreux bienfaits, à commencer par une empreinte carbone réduite. Le numérique serait responsable de 4% des émissions nationales de CO2. Viser la sobriété numérique permet donc d’agir à son échelle pour le climat. Mais les bénéfices sont aussi individuels.

Avec la sobriété numérique, on réalise que le temps est précieux. On le consacre à des activités choisies qui nous épanouissent vraiment, au lieu de sombrer dans des abîmes de procrastination en ligne. Le cerveau aussi est gagnant. En limitant les sollicitations constantes liées aux notifications, il peut se reposer et se concentrer sur l’essentiel. Résultat : moins de distraction, plus de créativité et de productivité.

Vers une hygiène numérique

La sobriété numérique permet aussi de faire le tri dans le flot d’informations auquel nous sommes soumis en permanence. On développe son esprit critique en apprenant à repérer l’utile de l’accessoire. On redécouvre le plaisir de la lecture en profondeur en prenant le temps de s’intéresser à un sujet, au lieu de « picorer » des bribes éparses sur internet.

Enfin, cette démarche responsabilise les utilisateurs sur l’usage qu’ils font des outils numériques. Elle les rend plus exigeants vis-à-vis des géants du web, qui ne pourront plus compter sur une consommation aveugle et sans limites de leurs services.

Alors, à quand votre cure de sobriété numérique ? Il ne s’agit pas de renoncer à internet, mais juste de le rendre à sa juste place : un outil utile et non une fin en soi. Vous y gagnerez un temps précieux pour vos vraies priorités, un cerveau recentré et une planète moins polluée.