Si vous n’avez pas entendu parler de l’intelligence artificielle ces dernières semaines, c’est que vous vivez sur une autre planète. La plus célèbre et celle à laquelle on rapporte toute l’intelligence artificielle en ce moment est Chat GPT. Pourtant, l’intelligence artificielle n’est pas apparue avec ChatGPT. Si on utilise des technologies comme Alexa, Siri ou qu’on bénéfice des playlists personnalisées de Spotify quand on écoute de la musique, c’est grâce à l’intelligence artificielle.
Et cette place dans les solutions technologiques qui naissent de jour en jour est sans doute l’avenir de la technologie. C’est vrai qu’elle nous facilite la vie, qu’elle optimise nos tâches et qu’elle rend notre rapport avec la technologie agréable. Autant de raisons que nous avons de miser sur les intelligences artificielles. Il n’y a donc pas beaucoup de surprises quand on remarque que de plus en plus d’étudiants en informatique préfèrent se spécialiser en intelligence artificielle. Et ce, bien avant l’apparition de ChatGPT. Au-delà de l’effet boule de neige de cet outil et de la grande résonnance médiatique qu’il a eu, il faut reconnaître que cela a mis en lumière certaines questions qui méritent réflexion et auxquelles il est important de répondre. Comment l’IA peut servir à améliorer notre vie et notre quotidien, sans le robotiser, l’automater ou sans anéantir l’humain ?
La réponse est dans la façon dont nous avons fonctionné depuis des décennies et des décennies d’usage des technologies. Elles ont pour rôle et pour fonction d’améliorer et de faciliter notre quotidien. Pas de nous remplacer. L’IA est clairement un moyen de résoudre bon nombre de problématiques. C’est d’ailleurs ce que nous essayons d’inculquer à nos étudiants à EPITECH Bénin. Certains d’entre eux travaillent sur des projets de machine learning pour répondre à des besoins concrets et impacter le quotidien de leurs utilisateurs. C’est le modèle d’intelligence artificielle que nous souhaitons incarner. Une intelligence artificielle qui accompagne, optimise et aide l’utilisateur dans la réalisation de ses tâches en réduisant les risques. Mais pas une intelligence artificielle qui remplace l’humain, qui décide à sa place et qui ne lui permet plus de faire parler ses émotions, ses sentiments et sa personnalité. Il ne serait pas raisonnable de laisser l’IA décider qui devrait diriger nos Etats en fonction des données collectées çà et là. Ou encore de choisir si on devrait entrer en guerre ou pas. On voit bien que malgré sa prépondérance, l’IA ne doit pas être plus qu’un outil. A partir du moment où on l’inscrit dans une posture de substitution avec l’humain, il peut s’avérer dangereux car les conséquences de ses actions ne pourront malheureusement être subies par tous.
Il est aujourd’hui indéniable que l’IA fait partie de notre quotidien. Il sera d’ailleurs de plus en plus ancré dans celui-ci, grâce aux travaux de milliers de développeurs à travers le monde. L’avenir sera donc IA, mais pas sans l’humain. Quelques soient les domaines dans lesquels elle sera sollicitée, l’intelligence artificielle doit rester un outil au service de l’amélioration du quotidien.
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